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Publié dans notre magazine n°138 - mars & avril 2020
Combat de là-bas
Dix ans après le séisme qui a détruit son île, Jean-Baptiste Chenet, leader associatif, observe la révolte d’une jeunesse qui dénonce la corruption mortifère de la classe politique.
UN Photo/Logan Abassi
« Où est l’argent ?, s’interroge Jean- Baptiste Chenet, leader associatif, directeur de l’Institut de technologie et d’animation (ITECA) et observateur de la vie politique haïtienne. Où sont passés les milliards de la reconstruction qui devaient remettre notre pays debout après le séisme de 2010 ? C’est la question que chacun se pose aujourd’hui en Haïti, mais c’est aussi le mot d’ordre clamé par toute une jeunesse, l’expression d’une colère partagée. »
Ce docteur en science politique de la Sorbonne frisonne encore
à l’évocation du tremblement de terre qui a dévasté son pays, il
y a dix ans, le 12 janvier 2010. « A côté des séismes du Pakistan
et d’Indonésie, ce fut la plus violente catastrophe naturelle de ce
siècle, rappelle-t-il. En 37 secondes seulement, Haïti fut totalement
dévastée. » Les dégâts humains sont immenses : 280 000
morts, 300 000 blessés. Un million et demi de sans-abris errent
au milieu des décombres. L’appareil économique est détruit. Le
coût de la reconstruction est estimé à 8 milliards de dollars, soit
120 % du PIB. « La communauté internationale s’est tout de suite
mobilisée pour, disait-elle, donner un nouveau futur au pays. Mais
dix ans plus tard, rien n’a changé », dénonce Jean-Baptiste Chenet.
(...)
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