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Apprendre


Publié dans notre magazine n°138 - mars & avril 2020

Du Nord au Sud. Et à l’envers

Cultiver les algues
coûte que coûte

Sur une petite île de l’archipel tanzanien de Mafia, voisin de celui de Zanzibar, quelque trois cent femmes pratiquent l’algoculture sauvage depuis près de septante ans. Les prix sont fixés par les acheteurs, qui reprennent le kilo d’algues pour quelques kopeks seulement, laissant les habitants désemparés. Résultat : cette production locale ne rapporte pas assez, alors que l’intérêt pour les algues grandit, en raison de leurs vertus cosmétiques et alimentaires.


Sarah Freres

Depuis un petit ferry en bois au moteur ronronnant, des centaines de silhouettes bariolées se détachent du bleu turquoise des eaux encerclant Chole, une minuscule île au sud-est de Dar es Salam, poumon économique de la Tanzanie, en Afrique de l’Est. Le dipôle de l’océan indien, phénomène climatique aussi connu sous le nom de « El Niño indien » et particulièrement aigu depuis le mois d’octobre, s’offre un jour de répit. Le soleil cogne, le vent est timide, la mer aussi lisse qu’un miroir. Calés dans de longues et fines barques en bois, les pêcheurs sont de sortie. Les producteurs d’algues marines aussi. Ceux-ci profitent de la marée de vives-eaux, laquelle survient lorsque le Soleil, la Terre et la Lune sont alignés, provoquant des crues plus importantes. Les bords de l’île dévoilent ainsi, toutes les deux semaines, une large production artisanale destinée à l’export. Le long d’une forêt de mangrove, un champ d’Eucheuma spinosum s’étire aussi loin que l’horizon. Pour se développer, cette espèce appréciée pour sa croissance rapide est attachée à de longues cordes tressées à la main et alignées en rang d’oignons.

Elle grandit on ne peut plus naturellement, au gré du mouvement de la houle et de la force des rayons du soleil. Le séchage – trois ou quatre jours – se fait dans l’unique village de l’île entre les maisons, les palmiers, les bananiers et les baobabs. « Ces dernières années, elles pourrissent régulièrement, ce qui nuit à la communauté. On perd beaucoup d’argent. C’est peut-être une maladie. Ou le changement climatique… (...)

=> Lire l’intégralité de cet article dans notre magazine.

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